LA TRAVERSÉE DU DÉSERT DE NAMIBIE DE GHOSTLY KISSES

BLACKBIRDS : L’ENVIE D’ÊTRE LIBRE

En janvier dernier, Ghostly Kisses dévoilait Heaven, Wait son premier long-jeu. Un succès irréfutable partout sur la planète : plus de 15 millions d'écoutes depuis sa sortie et 2 tournées internationales en 2022.

Le vidéoclip de la pièce « Blackbirds » est certainement le plus ambitieux et le plus impressionnant de l’autrice-compositrice. Le morceau se révèle comme un hymne à la vie et à la mort, inévitablement liées l’une à l’autre, une quête vers la liberté. Le caractère à la fois noir et aérien, le rythme soutenu de ce titre, guident l’auditeur vers un monde riche d’ombres et de lumières. La somptueuse trame musicale de Blackbirds glisse avec finesse dans des mélodies et des harmonies inspirées par l’orient et l’occident, une instrumentation hybride entre tradition et modernité.

Whispers sing through my window

On dreamless days when the light goes

My eyes stray to the clouds way above

See how the blackbirds they fly? 

Pour l’artiste, l’image de l’oiseau noir qui s’envole est synonyme de la délivrance de ses douleurs, comme si la réponse se trouvait dans le ciel, dans l’abandon, dans l’ultime libération.

La vidéo, sorte de pèlerinage surnaturel à travers les déserts la Namibie, est issue d’une étroite collaboration entre les créatifs Fred Gervais (réalisation, écriture), Kristof Brandl (Jack White, Zedd, Charlotte Cardin) à la direction photo, et de l’équipe de production de chez Metafilms. Le tournage a eu lieu entièrement in situ aux quatre coins de ce pays aux panoramas enchanteurs. Les effets spéciaux, ont été réalisés par la firme montréalaise Mathematics, aidée des Studio MELS. Le vidéoclip a été réalisé grâce au support du fond FACTOR et du Projet PDV, une initiative commune de RBCxMusique et du Prism Prize, administré par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision.

Mots du réalisateur Fred Gervais

« Margaux m’a expliqué que Blackbirds racontait un tiraillement entre deux univers paradoxalement opposés; la noirceur intérieure et la volonté d’aller mieux. Voilà l’essence principale du vidéoclip; dévoiler les nouvelles couleurs de Ghostly Kisses, sans toutefois nier son passé plus sombre qui l’a révélée en tant qu’artiste, son identité première. C’est pourquoi j’avais envie que le clip soit divisé en deux parties qui s’entremêlent; une performance de Margaux, et un pèlerinage qui prend place dans un monde de ruines intérieures. Et c’est dans le désert de la Namibie que se trouve ce poème visuel. »