« Seul au monde » : une nouvelle ballade rythmée pour Lucill
L’auteur-compositeur-interprète Lucill propose « Seul au monde », une nouvelle pièce enregistrée à Montréal et mixée au studio Mant Sounds à Los Angeles par le producteur Rob Schnapf. L’extrait est disponible dès aujourd’hui sur toutes les plateformes de téléchargement et d’écoute en continu.
Après les albums Bunny (2020) et Snake Eyes (2022), c’est une captivante mélodie de guitare dénuée d’artifices qui nous accueille sur « Seul au monde ». Puis, la voix de Lucill se joint à elle au cœur d’un mystère de nuit, une envolée poétique nocturne qui peut se coller à toutes nos histoires.
« Mais qu’est-ce que tu veux? Je te le demande. Je me sentais si seul au monde », chante Lucill, d’abord sans flaflas, la voix en avant-plan. Ce n’est qu’après une minute trente de « Seul au monde » qu’on accélère la cadence. La batterie emboîte le reste et propulse l’histoire vers un rythme nouveau, un chapitre différent. La chanson se termine un peu après les trois minutes de manière tranchée, mais vaporeuse. Comme si on éteignait la lumière dans la pièce après la dernière phrase: « Je ne serai qu’une ombre qui s’agite et qui s’affole. La nuit l’emportera. »
Écrit il y a environ un an, le texte de « Seul au monde » s’est, depuis, placé dans le temps et l’espace pour trouver son sens. Pour l’auteur-compositeur-interprète Raphaël Bussières, alias Lucill, c’est une chanson prémonitoire. « Quand les mots sont sortis l’an dernier, je me demandais si ça parlait de ma famille ou de mes amis. C’était flou, mais je savais que j’avais envie de mettre du temps sur cette chanson-là », assure-t-il. Co-produit avec son fidèle complice Francis Mineau, le morceau a mijoté, a été déposé et a muri avant que Mineau propose à Lucill de faire mixer la chanson par quelqu’un qu’ils ne connaissent pas. La structure et les textures de Seul au monde se sont placées. Puis Raphaël a visé au plus haut de sa propre conception du talent: il a écrit au producteur Rob Schnapf (Elliott Smith, Kurt Vile, Cat Power).
En septembre dernier, Lucill et Rob se sont rencontrés à Los Angeles pour le mix de Seul au monde, puis au retour, tout a pris son sens. « Ma blonde m’a laissé, ma meilleure amie est décédée, tout a changé, mais je venais quand même de réaliser un rêve de jeunesse, se souvient Raphaël. C’est comme si, inconsciemment, j’avais tout vu venir. »
Le travail de production et d’accompagnement de Schnapf encadre les musiques de Matthew Fiorentino (arrangements de cuivres) et Jay Essiambre (textures de guitare et harmonies).
LUCILL SERA EN CONCERT SUR LA SCÈNE MONTRÉALAISE, C'EST UN RENDEZ-VOUS À L'ESCO LE 26 MARS.
